C'est facile de critiquer les jeunes refusant, ou rechignant parfois un travail, mais d'après ce que je viens d'apprendre je ne suis pas étonnée de certaines réactions.
Un jeune homme de mon entourage étudiant a travaillé six jours dans un restaurant, commençant le matin à 8 h du matin jusqu'au soir, avec une coupure pour déjeuner, encore heureux !
Il était crevé le soir, mais heureux lors de ses appels téléphoniques d'avoir trouvé ce job pour améliorer " son ordinaire ".
Le courage ne lui manque pas comme tous les jeunes que je connaisse qui veulent y arriver, plus nombreux qu'on pense.
Combien croyez-vous qu'il ait touché pour toutes ces heures travaillées, coups de main en cuisine, plonge, service entre temps car souvent 120 couverts par jour.
Soixante euros, voilà son salaire, une honte, quand il a appelé, le son de sa voix déçue m'a fait mal car c'est se foutre d'un jeune de donner ce pécule comme un affront : " Tiens prends ça " et ...oui !
Certainement les propriétaires du resto vont bien dormir ce soir, mais je gage que mon petit fils lui, non !
