Des jours, des semaines, des mois formant une année écoulée depuis votre départ, mon amie le 27 juin 2007. Sachez, et qui sait peut-être le savez-vous que chaque jour nous parlons de vous, comment pourrait-il en être autrement ?
Ce clavier le sait lui, sur lequel j'ai écrit ma douleur faute de ne pouvoir la hurler, lorsque votre corps trop fatigué de souffrances s'est endormi pour toujours.
Cette semaine en discutant du dernier souvenir qui nous reste des êtres aimés partis, j'ai évoqué votre sourire et vos yeux bleus d'enfant étonnés à chaque visite comme si vous receviez un cadeau extraordinaire.
Il y a aussi d'autres souvenirs plus anciens, nos balades, nos voyages, nos repas conviviaux, j'entends votre rire lors d'une gentille boutade, je revois votre regard rempli d'amour se posant sur votre fils adoré, j'écoute votre voix lui disant :
_" tu n'es pas assez couvert, tu vas prendre froid ! " comme s'il était encore un petit garçon, lui vous souriait en vous embrassant tendrement.
Vous demandiez à chaque visite des nouvelles de Mika, dont le sourire restait gravé en votre mémoire, des autres enfants et petits aussi, vous évoquiez votre cher époux notre ami parti et que vous désiriez rejoindre.
Comment peut-on oublier une amie telle que vous ?
Durant des années je n'ai jamais été aussi proche d'une autre personne, vous aviez besoin de contacts, et moi de vous voir.
Pendant les années lors de votre validité en avions-nous partagé des instants de bonheur, et d'autres attristés où nous nous sommes épaulées.
L'année s'est écoulée sans vous, sans votre présence, à part que vous reposez pas loin de la maison où mes pas, mes pensées vont souvent.
Nos pensées dois-je dire car coïncidence à l'instant où j'écris ces lignes le coeur serré un appel arrive de six heures de décalage pour partager ces instants de souvenir, je n'aime pas la phrase " anniversaire de décès "
Souvenir de vous comme a dit cet ami soucieux de prendre de nos nouvellesprendre de nos nouvelles pendant que je rédigeais cet article.
Soyez rassurée votre fils tant aimé est heureux, continuant le parcours dont vous n'avez jamais tiré de vantardise.
Vous souvenez-vous sa phrase fétiche :
_" Maman tout va bien ! "
Il ne vous oublie pas, se préoccupant aussi de nous comme nous l'entourons de notre affection qui ne remplacera jamais la votre, quand il vous évoque les yeux embrûmés.
Voilà mon amie, là-haut je suis certaine que vous dites à vos proches retrouvés que vous n'êtes pas oubliée...!
Non vous ne serez jamais oubliée...Soyez-en paix...