
Et ils marchent, marchent...

partant à la cité Europe à Coquelles
croisant une dizaine de migrants
venus de pays lointains,
je me suis posée la question
de ce que je ferais à leur place.
Les voyant l'un derrière l'autre dans le froid,
sous les rafales de pluies souvent,
sans nourriture, sans argent !
Ils marchent, marchent droit devant eux,
au péril de leur vie
longeant les champs sur la route
qu'ils pensent avoir au bout
le rêve de sauvegarde.
Ce que celà doit être triste, vide,
dans leur tête et comme leur coeur
doit souffrir plus que le corps.
La grande partie de ces gens en errance
a laissé une famille dans un autre pays.
Et quoi faire, que leur dire, quoi leur offrir ?
Rien, sinon qu'un petit sourire de gêne
car nous voyant que pensent-ils eux ?
Difficile de donner, ou de parler,
je me sens impuissante
devant ces pauvres personnes,
je sais qu'on dit :
" qu'ils n' avaient qu'à rester chez eux "
( phrase entendue )
mais " eux " pensaient trouver
mieux ailleurs que chez eux.
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