En ces temps de changement en valeur, respect, même la discipline est très différente.
C'est un fait que la science avance, que de nouvelles technologies sont arrivées mais je me rends compte lorsque je regarde ces clichés, j'ai l'impression d'avoir vécu au temps vraiment archaïque, il y a des décennies.
Et oui c'est vrai qu'il y a de nombreuses années !
Je perds la mémoire là !
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************************* Ci-dessus mon petit frère en Mai 1955 fier d'arborer son costume foncé, chemise blanche, cravate, et le brassard traditionnel blanc du communiant.
Mon jeune frère " décédé en 2005 " pourtant espiègle était sérieux ce jour là, il avait douze ans et impeccable comme il le fut toujours.
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*********************************** Ci-dessus la blogueuse Ederza du haut de ses dix ans et demi avec le petit frère au garde à vous content d'être à côté de sa grande soeur, c'est un fait que nous étions très proches et celà jusqu'à la fin de sa vie terminée trop tôt, trop brutalement.
La communion solennelle était un passage très pieux, mérité car après des années de catéchisme, les messes du jeudi, et du dimanche matin, plus les vêpres l'après midi c'était une récompense accordée par le clergé, et j'oublie de dire qu'il y avait aussi une période de retraite dans une autre paroisse que celle où nous habitions, et la confirmation donnée par l'évêque.
En ces moments anciens la communion solennelle se faisait par tradition, par croyance, et rares étaient les cadeaux à part le missel, le chapelet, une chaine et sa croix ou parfois un billet glissé dans la main.
Ce n'était pas la distribution comme maintenant de choses dignes du père Noël.
Par contre un peu triste ou plutôt dévalorisant était l'habillement surtout pour les filles avec le port de la robe blanche, car les plus nanties rivalisaient à qui aurait la plus jolie tenue, les autres mettaient celle prêtée par une autre famille ou par les religieuses comme ce fut mon cas, un peu trop courte la robe mais j'étais heureuse rien que de voir dans les yeux humides d'émotion de mes parents la fierté de regarder leur seule fille habillée en communiante, oui un peu godiche quand je me vois sur la photo, mais que de beaux souvenirs.
Mes grands frères aussi, leurs compagnes étaient tous là pour m'accompagner car je fus très entourée et aimée, et c'est ça le plus beau cadeau.
Ce sont des moments ainsi qui me boostent quand le blues arrive, je me dis que j'ai eu dans mon enfance la chance même si j'ai vécu des moments difficiles d'avant et d'après guerre d'être dans une famille nombreuse aimante.
