Cerveau bizarroïde...
Je ne viens pas n'ayez crainte vous faire un cours de sciences sur le cerveau !
Seulement parler de la complexité du mien qui pendant quelque temps a été assez bizarre comme quimboisé ( envouté ) comme disent les antillais.
Souvent perdue dans des pensées lointaines je n'écoutais pour ainsi dire presque plus ce qui se disait autour de moi.
Ce qui énervait quelquefois je le comprends mon entourage.
Mais le pire étant que je ne me rendais même pas compte de mon regard perdu dans un espace insondable, obnubilé dans le néant.
A table je mangeais par habitude, accomplissant les taches ménagères comme un robot humanisé par le corps mais le cerveau ennuagé dans un ciel incertain d'où tombe en fines perles la pluie de larmes que rien ne peut tarir.
Dans la rue ce sont les jambes qui me guidaient comme mues telles celles d'une marionnette que les doigts d'un magicien activent les ficelles pour la faire bouger.
Etranger mon cerveau dans ce corps dont les mains ont même délaissé ce qui le fait vivre, l'écriture tant aimée.
Parmi ce marasme j'ai vraiment cru que la dépression me guettait sournoisement afin de s'abattre sur ce cerveau fragilisé que je ne savais plus gérer, me gourmandant chaque jour de lutter.
Il m'arrivait de rire afin de ne pas attrister les êtres chers que j'aime, qui m'aiment sincèrement, que je voulais préserver, mais pas dupes.
Zombie aurait pu être mon nom pendant cette période d'où je suis réveillée comme après un long sommeil peuplé de rêves plus ou moins beaux.
Je ne sais pas si c'est mon séjour dans le sud qui a donné un électrochoc à ce cerveau embrumé dans un brouillard utopiste, ou la volonté qui me revient d'anéantir ces bordures de pensées grises mélées aux roses du jardin longeant le chemin de vie.
Tout va bien ne craignez rien, mon cerveau est comme réactivé, il n'est plus immergé dans les méandres d'une mer inconnue ni bleue ni grise mais d'une couleur inexistante.
Le cerveau est vraiment très complexe quand même pour rendre vulnérable à ce point, même si je suis très sensible je n'ai pas encore réalisé ce qui m'est arrivé.
Je suis bien remise de mes états d'âme, le parcours de mes articles continue à défiler dans ce blog tant que le cerveau fonctionne normalement à mon rythme habituel rempli d'anecdotes et de photos.