Ne pas se laisser abattre par l'épée de Damoclès au dessus de la tête, le mois de janvier étant la date butoir pour le changement radical des blogs, le temps fera son œuvre, c'est le temps qui passe comme la chanson dans la vidéo...
Continuons allez hop, une chanson justement sur " Le temps qui passe " par un excellent chanteur peu entendu et pourtant comme il le mérite.
Alain Aurenche.
Chanteur dont l'amitié avec Léo Ferré se ressent dans ses compositions et interprétations, à la fin de la vidéo, il y a une dédicace faite par Léo Ferré à ce chanteur.
Ma graine d'ananar !
Ce n'est pas un effet du hasard si ce qualificatif traîne aux basques d'Alain, ni si les médias n'ont pas le courage de diffuser ses chansons.
Alain était l'ami de Léo Ferré depuis 1967, liés qu'ils étaient par l'amitié, la chanson et la liberté.
Il faut croire que les derniers vers de la chanson "Graine d'ananar" Léo les avait écrits pour lui.
"Mais auparavant
J'aurai comme le vent
Semé quelque part
Ma graine d'ananar"
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Ci-dessous un poème sur le temps qui passe, d'espérance et de foi en l'avenir.
Au temps où longuement j'avais souffert
Où les heures m'étaient des pièges
Tu m'apparus l'accueillante lumière
Qui luit aux fenêtres, l'hiver
Au fond des soirs, sur de la neige.
Ta clarté d'âme hospitalière
Frôla, sans le blesser, mon coeur
Comme une main de tranquille chaleur.
Puis vint la bonne confiance
Et la franchise, et la tendresse, et l'alliance
Enfin de nos deux mains amies
Un soir de claire entente et de douce accalmie.
Depuis, bien que l'été ait succédé au gel
En nous-mêmes, et sous le ciel
Dont les flammes éternisées
Pavoisent d'or tous les chemins de nos pensées
Et que l'amour soit devenu la fleur immense
Naissant du fier désir
Qui sans cesse, pour mieux encor grandir
En notre coeur se recommence
Je regarde toujours la petite lumière
Qui me fut douce, la première.
Émile Verhaeren.
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