*******************
Eh voila, c'est fini, nous n'irons plus au delà de ce panneau accueillant, qui menait vers l'antre du mythique estaminet chez Wally's Farm.
Un endroit unique où l'ambiance vous remontait le moral, c'était formidable, avec la convivialité, les sourires, sans parler de ce qu'on pouvait manger, déguster, sans chichis, nous asseyant où bon nous semblait, pas de différence de classe, ah oui c'était rudement chouette d'aller chez Wally.
Mais le grand fan du King dont il interprêtait tous les succès ne revêtira plus son habit blanc pour nous enchanter, Wally à 70 ans a fait ses adieux dimanche.
Je me remémore les moments passés dans cet endroit, jusqu'à pas d'heure, quand dans la grande salle plongée dans le calme, c'était des instants précieux, propices aux souvenirs et anecdotes que des amis avaient en commun.
Mais non pas adieu Wally, on ira lui rendre visite ailleurs...!
Dans un article je raconte que Wally est passé à la télé dans l'émission où deux chanteurs devaient faire une prestation, eh oui c'est Wally qui a gagné devançant Francky Vincent entre parenthèses pas content du tout
**********************
**********************
C’est l’histoire d’un Belge, Wally Merlevede, touché par la grâce (land) quand il était petit.
Dans son auberge de Poperinge, il a vu défiler des générations venues goûter ses saucisses et côtelettes grillées, et l’écouter chanter Elvis Presley.
Ce dimanche après-midi il a lancé son dernier " bibabeloula ".
****************
Ci-dessous une vidéo que j'ai faite lors du quinze août 2009, j'en ai plusieurs, disséminées dans d'autres articles du blog.
****************
Né en 1944, à la fin de la guerre, Wally a vécu plusieurs vies.
Ce personnage incroyable a été, au choix, meilleur charcutier de Belgique, motard de compétition sur les circuits, éleveur du plus beau chien d’Europe, représentant en jets à haute pression, héritier d’Elvis.
Son histoire d’amour avec le King a débuté alors qu’il était âgé de 13 ans : " Avec mon frère, on a cassé la tirelire.
Le premier disque qu’on a acheté, c’était Jailhouse rock. "
Comment est née la Wally’s farm ?
L’histoire d’amour avec le King se conforte à la fin des années 80.
Wally a revendu sa boucherie d’Anvers.
Il est revenu chez lui à Poperinge, à deux pas de la frontière et de Steenvoorde.
Il a acheté un petit café, pas grand-chose, quatre tables, un billard.
Les côtelettes et les saucisses sont déjà de la partie.
Un jour, un peu pour la blague, il chante avec le pick-up.
Du Elvis naturellement.
Le succès suit.
Il y a 23 ans, Wally rachète une ferme, la Wally’s farm.
L’aventure continue mais à une autre échelle, plus de 200 couverts chaque jour du week-end.
Des passages télé comme s’il en pleuvait.
À ce petit train-là, des milliers de convives défilent pour voir Wally chanter, à 90 % des Français.
Bientôt, la ferme sera à vendre.
En attendant, on pourra encore louer la salle pour des mariages.
Voire même les services de Wally.
Parce qu’un King se doit à ses sujets.
À 70 ans, après une chute du haut d’un échafaudage qui a failli lui coûter la vie, Wally raccroche.
Pas de gaîté de cœur, ce qu’il concède avec son accent flamand et ses petites fautes de français : " C’est un petit peu émotionnel, ça va être dur. "
C’est que le bonhomme chante dans ses établissements depuis 40 ans.
Ce dimanche après-midi, pour sa dernière, si un solo dure un peu plus que de raison et que Wally tourne le dos à la scène, ne cherchez pas, il sera en train de verser une larme.
Trop émotionnel.
Pas facile de tourner une telle page, faut dire.
Résumé du journal régional la VdN.
************************
Ci-dessous quelques photos personnelles choisies parmi tant d'autres.
**************
*************
**************
************
***************
*************
**************
A BIENTÔT
***********