Cet article est ancien, peut-être pas lu par les nouveaux visiteurs, je suis désolée pour les autres l'ayant déjà vu, mais je suis un peu lasse, donc je ferais un nouvel article demain.
C'était au mois de mai 2007, mon amie était encore là.
Ce jour bien chargé, visite à mon amie à la clinique où son état n'est pas très réjouissant, puis rendez-vous à la résidence des personnes agées, et courses à l'hypermarché sur la route du retour.
Je suis partie depuis ce matin 10h15 et rentrée à 17h, à peu près, déjeunant d'un sandwich, mais ça c'est secondaire.
Passant dans le rayon de chaussures dans cet hypermarché qui est vraiment immense, trop pour moi, je me suis amusée un peu, ça m' a changé les idées, en regardant un monsieur essayant des chaussures, et sans cesse sa femme qui lui disait :
_ " Ah ! non ça c'est moche, ou non ça ne te va pas ! "
Et lui re-essayait une autre paire, toujours obéissant, le petit chien-chien à sa mémère !
Vraiment casse-pieds la " bonne femme harcelant ce mari.
Comme il me fallait des chaussons d'intérieur j'en ai profité pour les choisir tout en voyant le manège du couple indécis.
D'un coup le monsieur tout rouge en a eu marre et a tout envoyé promener, chaussures, femme comprise, et bien oui, il en avait plus qu'assez de servir de cobaye et de con,
oh ! le mot est laché, désolée
!
Mais où le bât blesse c'est la façon sans gêne et incorrecte qu'il a eue : laisser les boites de chaussures en dépit du bon sens, en disant à sa femme, assez haut :
_" Ils rangeront eux mêmes, ils sont là pour ça ! "
Dans le rayon il y avait un jeune homme en l'occurrence celui qui est chargé de l'aménagement des rayons.
Son regard a croisé le mien et nous nous sommes compris, il me dit ainsi :
_" Vous savez, j'ai entendu et j'ai l'habitude. "
_ " Un jour j'ai vécu pire que ça, une dame m'a carrément collé au nez, que si des clients comme elle ne venaient pas acheter, je pourrais aller pointer au chômage ! "
Et elle a insisté en disant :
_ "Et puis ne la ramenez pas ! "
Et bien dans quel monde on vit ?
Ce jeune homme du coup parla de ses parents qui lui racontaient qu'avant il y avait beaucoup plus de communication entre les gens, du fait des petits commerces.
Peut-être, mais une parole gentille à la caissière ou au personnel de grande surface ne coute pas cher.
Un sourire est gratuit et apporte beaucoup de joie à la personne qui le reçoit.
Et c'est si bon à entendre :
" Bonjour "
" Merci "
et
"Au-revoir."
article remonté
écrit en mai 2007