En ce jour une sorte de philosophie.
L'âne de Buridan.
Une doctrine difficile à gérer et à s'accaparer !
Le paradoxe de l'âne de Buridan inspira d'ailleurs Voltaire qui n'adhérait pas au paradoxe dont parlait Buridan.
Connaissez-vous cette histoire frivole
D'un certain âne illustre dans l'école ?
Dans l'écurie on vint lui présenter
Pour son diner deux mesures égales
De même force, à pareils intervalles
Des deux côtés l'âne se vit tenter
Également, et, dressant ses oreilles
Juste au milieu des deux formes pareilles
De l'équilibre accomplissant les lois
Mourut de faim, de peur de faire un choix
Voltaire
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Selon Buridan, en effet, l'âne mourrait de faim et de soif, mais un homme placé dans la même situation serait capable de choisir arbitrairement c'est la liberté d'indifférence.
Spinoza, en revanche, estime que sur ce point il n'y a pas de différence entre l'homme et l'animal, même l'homme mourrait de faim et de soif.
Le paradoxe de l’âne de Buridan a été fondé sur la métaphore de l’âne qui mourrait de faim faute d’hésitation à choisir entre son picotin d’avoine et son seau d’eau pour commencer à manger.
Selon les critiques, il est difficile d’évoquer ce cas de figure comme étant un paradoxe logique.
D’ailleurs, Jean Buridan ne parle de cela dans aucun de ses ouvrages.
Le paradoxe de l’âne de Buridan est plutôt une forme d’exagération qui est passée à l’ absurde.
Il s’agit d’une illustration du phénomène de double contrainte, entre l’obligation et l’interdiction.
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A BIENTÔT
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