Ode au lilas de Lomme.
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Ô toi lilas si parfumé
Pourquoi es tu devenu si haut ?
Qu'il a fallu te décapiter !
Voulais tu voir le ciel là-haut ?
Où reposent ceux tant aimés
Toi qui dans leur jardin est né
Tu as repris racine chez nous
Pour perpétuer leur mémoire
Par tes fleurs au parfum si doux
Ce mois de Mai ramène l'espoir
Car sur tes branches rajeunies
Des grappes mauves embaumées
A leur façon nous remercient
D' avoir permis leur continuité.
Mai 1998
Ce poème écrit en souvenir du lilas dans le jardin de mes parents sur lequel une branche prélevée il y a une trentaine d'années est un magnifique lilas dans le jardin devant la maison...
C'était l'espérance de le voir grandir, et il est le souvenir qui m'aide quand je le regarde refleurir dans ma désespérance passagère.